Mois : mai 2019

L’Absurde comme point de chute (3/3)

L’Absurde comme point de chute (3/3)

III Plusieurs analogies existent entre les personnages qui peuplent l’univers camusien, de Meursault à Clamence, en passant par Sisyphe, sans oublier Camus lui-même. Nous ajouterons également Niki, personnage central de “La femme des sables”, unfilm deHiroshi Teshigahara, qui nous permettra de nous interroger sur la 

L’Absurde comme point de chute (2/3)

L’Absurde comme point de chute (2/3)

II A l’exacte moitié du roman La Chute d’Albert Camus, une révélation va ainsi faire littéralement basculer le récit :  “Pour que la statue soit nue, les beaux discours doivent s’envoler. Voici. Cette nuit-là, en novembre, deux ou trois ans avant le soir où je 

Rodrigo Gukwikila _ Memory Work

Rodrigo Gukwikila _ Memory Work

« L’art congolais n’appartient qu’à lui-même. Il est vain de chercher à l’inscrire dans l’histoire de l’art. Il n’y a pas de discours pour conduire le goût, pour justifier un trait, une forme ou une couleur. » André Magnin Dans La République, Platon affirme que seul 

L’Absurde comme point de chute (1/3)

L’Absurde comme point de chute (1/3)

INTRODUCTION “La Chute” est un roman d’Albert Camus, publié en 1956, soit une année avant qu’il ne reçoive le Prix Nobel de Littérature. La mort emportera l’auteur quatre ans plus tard dans un accident de voiture. Il avait 47 ans. Albert Camus, fauché par le 

Michel Mouffe : à corps et à cris.

Michel Mouffe : à corps et à cris.

Corps-mère, le ventre de la toile se gonfle des poussées déformantes de son armature. A sa surface, un apparent monochrome ne peut mentir sur les innombrables couches multicolores qui le constituent. Peau qui se tend et respire, sous laquelle tambourinerait le pouls de la vie,