Les Maudits (4/5) Mallarmé – Duchamp

Les Maudits (4/5) Mallarmé – Duchamp

Par Gabriel Maginier La prose est dans le vers, repoussant plus loin encore les limites de la poésie, dans une lecture interrompue. Le mot devient forme serpentine et déambule sur la toile. Il n’en fallait pas plus à Tristan Tzara et Max Jacob pour faire 

Les Maudits (3/5) Corbière – Brel – Courbet

Les Maudits (3/5) Corbière – Brel – Courbet

par Gabriel Maginier “De la musique encore et toujours ! /…/ Et tout le reste est littérature.” (Art Poétique). Verlaine s’interroge sur le devenir de la poésie. “Prends l’éloquence et tords-lui son cou ! / Tu feras bien, en train d’énergie, / De rendre un 

Les Maudits (2/5) Verlaine – David

Les Maudits (2/5) Verlaine – David

par Gabriel Maginier La poésie est une affaire de rythme. De mots dans la phrase. C’est une partition qu’il faut déchiffrer. Elle a, ses codes son langage sa sonorité. Ses blanches ses noires. La syllabe donne le ton, fait sonner les phrases. Le rythme fait, 

Les Maudits (1/5)

Les Maudits (1/5)

par Gabriel Maginier L’écriture et la peinture entretiennent des rapports intimes depuis leurs origines communes. Ces deux trajectoires se suivent, se rejoignent et se croisent en parcourant l’histoire des civilisations. Si l’écriture comme la peinture jouent une même partition, selon des rythmes changeants, leur destin 

L’Absurde comme point de chute (3/3)

L’Absurde comme point de chute (3/3)

III Plusieurs analogies existent entre les personnages qui peuplent l’univers camusien, de Meursault à Clamence, en passant par Sisyphe, sans oublier Camus lui-même. Nous ajouterons également Niki, personnage central de “La femme des sables”, unfilm deHiroshi Teshigahara, qui nous permettra de nous interroger sur la 

L’Absurde comme point de chute (2/3)

L’Absurde comme point de chute (2/3)

II A l’exacte moitié du roman La Chute d’Albert Camus, une révélation va ainsi faire littéralement basculer le récit :  “Pour que la statue soit nue, les beaux discours doivent s’envoler. Voici. Cette nuit-là, en novembre, deux ou trois ans avant le soir où je 

L’Absurde comme point de chute (1/3)

L’Absurde comme point de chute (1/3)

INTRODUCTION “La Chute” est un roman d’Albert Camus, publié en 1956, soit une année avant qu’il ne reçoive le Prix Nobel de Littérature. La mort emportera l’auteur quatre ans plus tard dans un accident de voiture. Il avait 47 ans. Albert Camus, fauché par le 

Les partitions de Paul Verlaine

Les partitions de Paul Verlaine

La poésie, affaire de rythme. De mots dans la phrase. Association de mots juxtaposition de touches. C’est une partition qu’il faut déchiffrer. Elle a, ses codes son langage sa sonorité. Ses blanches ses noires. Nous sommes bien peu de choses dans cette histoire. La syllabe 

Au fond du trou (2/2)

Au fond du trou (2/2)

La femme des sables, de Hiroshi Teshigahara  “La femme des sables” est un récit poétique qui illustre admirablement une partie des thèses de Camus que nous avons étudiées dans notre précédent article. La question de l’absurdité de l’existence apparaît en toile de fond dans une 

Lecture pour gilet jaune (1/2)

Lecture pour gilet jaune (1/2)

Le Mythe de Sisyphe, Albert Camus Tandis que le mécontentement s’abat sur la France et que The Square brule à Paris… nous vous conseillons un peu de lecture sur les barricades pour aborder sereinement la révolution Automne – Hiver : Sisyphe, cet autre gilet jaune. 

Banksy, le crime presque parfait.

Banksy, le crime presque parfait.

© Banksy / Instagram C’est quoi ce machin là ! Deux jours que l’on voit les révoltés de l’art, ils applaudissent. Ils existent ! C’est qu’ils aiment ça pardi. Ces bouts de ficelles gros comme une maison ! Et que ça en fait des tours 

Une affaire de Style

Une affaire de Style

Par où commencer ? Nous sommes bien peu de choses face à cette histoire. Celle du Style. Voilà sans doute ce qui fait le sel de toute culture et de toute génération : sa petite musique. Le Style peut être l’Art de la finesse, celui 

Cézanne vous regarde

Cézanne vous regarde

Paul Cézanne (1839-1906) photographié dans son atelier par Emile Bernard ACTION ! Le Voilà ce gros cochon de Cézanne qui se roule dans les bars de Montmartre. Avec la gouaille et son froc tout débraillé comme il est. Une sorte de blouse tachée pleine de 

Cliché : Sur la route de Pollock

Cliché : Sur la route de Pollock

Avec la cigarette en coin et son oeil droit fermé. Pollock l’image. Son stéréotype. Le voilà prêt pour les couvertures de magazines. L’artiste qui peint, le Pollock, qui sait pas, plus. Tout à sa frénésie comme il est, noyant ses démons intérieurs sous des enchevêtrements