Dernières publications

Morgan Azaroff

Morgan Azaroff

Pour un élan passif des choses. « L’artiste est l’interprète des secrets de l’âme et de son temps sans le vouloir, comme tout vrai prophète, parfois inconsciemment à la manière d’un somnambule.Il s’imagine parler du fond de lui-même, mais c’est l’esprit du temps qui parle par 

Léo Fourdrinier

Léo Fourdrinier

Lui, les siens, tambours battants. « Une analyse adéquate de la mythologie diffuse de l’homme moderne demanderait des volumes. Car laïcisés, dégradés, camouflés, les mythes et les images mythiques se rencontrent partout ; il n’est que de les reconnaître. »Mircéa Éliade, Mythes, rêves et mystères. « La sculpture est 

Paul Rousteau selon 1:61

Paul Rousteau selon 1:61

Par Léia Fouquet – 1:61 Ingrédients d’une recette photographique  Paul Rousteau fait un usage de la photographie qu’un historien de l’art pourrait aisément qualifier d’impure. Expliquons-nous : l’expression sert dans le jargon des théoriciens de l’art à regrouper ensemble des pratiques photographiques non-orthodoxes, c’est-à-dire celles 

Billie Thomassin selon 1:61

Billie Thomassin selon 1:61

Par Sophie Bernal et Laure Martin – 1:61 La photo-fiction  L’œuvre de Billie Thomassin, point de friction entre l’art, la mode et le monde digital, interroge la place accordée à la fiction dans la représentation photographique. La caractéristique principale de son esthétique réside dans le 

Guillaume Martial selon 1:61

Guillaume Martial selon 1:61

Par Sarah Amane & Margot Rouas – 1:61 Décors incarnés et théâtralisés Guillaume Martial a l’art et la manière de jouer à cache-cache à la surface de ses images, et c’est dans la mise en scène de son propre corps qu’il déploie particulièrement ses talents. 

L’Absurde comme point de chute (3/3)

L’Absurde comme point de chute (3/3)

III Plusieurs analogies existent entre les personnages qui peuplent l’univers camusien, de Meursault à Clamence, en passant par Sisyphe, sans oublier Camus lui-même. Nous ajouterons également Niki, personnage central de “La femme des sables”, unfilm deHiroshi Teshigahara, qui nous permettra de nous interroger sur la 

L’Absurde comme point de chute (2/3)

L’Absurde comme point de chute (2/3)

II A l’exacte moitié du roman La Chute d’Albert Camus, une révélation va ainsi faire littéralement basculer le récit :  “Pour que la statue soit nue, les beaux discours doivent s’envoler. Voici. Cette nuit-là, en novembre, deux ou trois ans avant le soir où je 

Rodrigo Gukwikila _ Memory Work

Rodrigo Gukwikila _ Memory Work

« L’art congolais n’appartient qu’à lui-même. Il est vain de chercher à l’inscrire dans l’histoire de l’art. Il n’y a pas de discours pour conduire le goût, pour justifier un trait, une forme ou une couleur. » André Magnin Dans La République, Platon affirme que seul 

L’Absurde comme point de chute (1/3)

L’Absurde comme point de chute (1/3)

INTRODUCTION “La Chute” est un roman d’Albert Camus, publié en 1956, soit une année avant qu’il ne reçoive le Prix Nobel de Littérature. La mort emportera l’auteur quatre ans plus tard dans un accident de voiture. Il avait 47 ans. Albert Camus, fauché par le 

Michel Mouffe : à corps et à cris.

Michel Mouffe : à corps et à cris.

Corps-mère, le ventre de la toile se gonfle des poussées déformantes de son armature. A sa surface, un apparent monochrome ne peut mentir sur les innombrables couches multicolores qui le constituent. Peau qui se tend et respire, sous laquelle tambourinerait le pouls de la vie, 

Yango* _ Fulu Miziki

Yango* _ Fulu Miziki

*« C’est ça » et par extension « Avance ! » en lingala « Dis-moi comment tu fais la fête et je te dirai qui tu es. » Oskar Schlemmer (1888-1943) Groupe performatif composé de sept membres, Fulu Miziki est issu du « chaos monstrueux de cette ville déglinguée, dans la frénésie haletante de 

Elsa & Johanna selon 1:61

Elsa & Johanna selon 1:61

Par Sarah Nasla, Margot Rouas & Camille Veysset – 1:61 Le théâtre de la mélancolie Si l’on croit reconnaître des tableaux issus de la réalité dans l’oeuvre d’Elsa & Johanna, il n’est pourtant pas question de tranches de vie, ni de moments volés ni encore 

Interroger le regard : réflexions sur la photographie contemporaine

Interroger le regard : réflexions sur la photographie contemporaine

Par Léia Fouquet et Boris Marotte Du 17 au 20 avril 2019 notre collectif 1:61 organise : Qu’est-ce que tu regardes ?, une exposition éphémère qui propose des photographies déstabilisantes, intrigantes et étonnantes par leurs formes, leurs sujets et leurs enjeux. Nous avions une idée en tête : 

Louise Chopin

Louise Chopin

l’intérieur, l’ouverture Cliquez ici Vidéo animation 03:24 l’extérieur, le contexte  Travail dans le transformateur électrique désaffecté Vidéograme du processus , installation peinture, plâtre, bois, plastiques, matériaux de récupération