PETITE MUSIQUE CRITIQUE par Gabriel Maginier

PETITE MUSIQUE CRITIQUE par Gabriel Maginier

Une « petite musique critique », rien de plus. Des textes courts sans grandes ambitions. Et je m’en excuse bien volontiers. Une petite entreprise touristique pour faire voyager le lecteur. L’emmener un peu, même pas bien loin. Mais toujours en musique. N’importe laquelle. Et puis des choses artistiques. De l’ancien contemporain. De la France du centre, du nord au sud jusqu’à New York où viennent de se poser mes valises.

Gabriel Maginier
Mallarmé Duchamp - Les Maudits par Gabriel Maginier

Les Maudits (4/5) Mallarmé – Duchamp

Par Gabriel Maginier La prose est dans le vers, repoussant plus loin encore les limites de la poésie, dans une lecture interrompue. Le mot devient forme serpentine et déambule sur la toile. Il n’en fallait pas plus à Tristan Tzara et Max Jacob pour faire 

LES MAUDITS (3/5) CORBIÈRE - BREL - COURBET

Les Maudits (3/5) Corbière – Brel – Courbet

par Gabriel Maginier “De la musique encore et toujours ! /…/ Et tout le reste est littérature.” (Art Poétique). Verlaine s’interroge sur le devenir de la poésie. “Prends l’éloquence et tords-lui son cou ! / Tu feras bien, en train d’énergie, / De rendre un 

LES MAUDITS (2/5) VERLAINE - DAVID

Les Maudits (2/5) Verlaine – David

par Gabriel Maginier La poésie est une affaire de rythme. De mots dans la phrase. C’est une partition qu’il faut déchiffrer. Elle a, ses codes son langage sa sonorité. Ses blanches ses noires. La syllabe donne le ton, fait sonner les phrases. Le rythme fait, 

Figure with Meat, Francis Bacon 1954

Les Maudits (1/5)

par Gabriel Maginier L’écriture et la peinture entretiennent des rapports intimes depuis leurs origines communes. Ces deux trajectoires se suivent, se rejoignent et se croisent en parcourant l’histoire des civilisations. Si l’écriture comme la peinture jouent une même partition, selon des rythmes changeants, leur destin 

L’Absurde comme point de chute (3/3) par Gabriel Maginier

L’Absurde comme point de chute (3/3)

III Plusieurs analogies existent entre les personnages qui peuplent l’univers camusien, de Meursault à Clamence, en passant par Sisyphe, sans oublier Camus lui-même. Nous ajouterons également Niki, personnage central de “La femme des sables”, unfilm deHiroshi Teshigahara, qui nous permettra de nous interroger sur la 

Analyse critique de La Chute d'Albert Camus par Gabriel Maginier : L’Absurde comme point de chute (2/3)

L’Absurde comme point de chute (2/3)

II A l’exacte moitié du roman La Chute d’Albert Camus, une révélation va ainsi faire littéralement basculer le récit :  “Pour que la statue soit nue, les beaux discours doivent s’envoler. Voici. Cette nuit-là, en novembre, deux ou trois ans avant le soir où je 

L’Absurde comme point de chute Etude sur l'oeuvre d'Albert camus par Gabriel Maginier

L’Absurde comme point de chute (1/3)

INTRODUCTION “La Chute” est un roman d’Albert Camus, publié en 1956, soit une année avant qu’il ne reçoive le Prix Nobel de Littérature. La mort emportera l’auteur quatre ans plus tard dans un accident de voiture. Il avait 47 ans. Albert Camus, fauché par le 

Gabriel Maginier, Les partitions de Paul Verlaine. Source Getty Images

Les partitions de Paul Verlaine

La poésie, affaire de rythme. De mots dans la phrase. Association de mots juxtaposition de touches. C’est une partition qu’il faut déchiffrer. Elle a, ses codes son langage sa sonorité. Ses blanches ses noires. Nous sommes bien peu de choses dans cette histoire. La syllabe